 Sacs Seatbelt avec une anse en ceinture de sécurité et un patch réfléchissant pour la circulation en deux roues |
Pour comprendre, il faut en revenir à la genèse de l’aventure Seatbelt. Le créateur, Dominique Simoncini, a été athlète de haut niveau dans le monde de la moto et du vélo, avant de travailler pour une entreprise spécialisée dans la multimodalité. A force de parcourir les salons mondiaux du cycle, il développe l’intuition que les villes vont peu à peu se vider des voitures pour laisser place à des modes de transport « doux » ; principalement les vélos et les piétons. Ors, face à ce marché émergent, l’offre en termes de bagagerie, souvent pratique mais sans recherche esthétique, ne suit pas toujours.
Ne manquait plus qu'une idée forte à Dominique Simoncini pour construire l’identité de la marque. A son retour d’un salon du cycle de New-York, installé dans son avion, il eut le bon déclic en bouclant sa ceinture: il allait créer des sacs, pratiques et élégants pour se rendre en deux roues à son bureau. Des sacs fabriqués en France et rendus uniques par l’utilisation détournée de ceintures de sécurité.
A la recherche d’un fabricant en France, « un vrai parcours du combattant », le hasard des rencontres le mène jusqu’à l’entreprise Davray, à Tarare (Rhône), fabriquant des bâches pour le revêtement des banquettes des yachts de luxe. Une matière « très belle, résistante et rappelant le cuir » dans laquelle sont fabriqués les produits Seatbelt. En prime, la société Davray commercialise un tissu orange utilisés pour protéger les cockpits d’Airbus. Une matière reprise telle quelle par Seatbelt pour confectionner des poches internes, utile pour ranger un téléphone portable avec la garantie qu’il ne soit pas rayé.
Petit bémol dans la démarche made in France de Dominique Simoncini, les ceintures de sécurité sont pour l'instant importées de Taïwan. Mais le fondateur de la marque devrait prochainement mettre en place un partenariat avec un emboutisseur-fondeur français, capable de fabriquer les mêmes ceintures que le fournisseur asiatique.
Le site marchant myseatbelt.fr devrait voir prochainement le jour. Il proposera les modèles de la marque, de 160 à 206 euros, soit dans leur version standard, soit dans une version personnalisable. D’ici décembre 2012, Seatbealt compte être distribuée dans une douzaine de boutiques physiques en France, et une soixantaine à l’horizon 2013. L’ouverture d’un magasin en propre, à Paris, Lyon, Marseille ou Bordeaux n’est pas envisagée avant 2014 ou 2015.
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